Bachar Kiwan à l'inauguration de la Banque fédérale du commerce

Dec. 19, 2010 - PRLog -- La Banque fédérale du commerce (Bfc), une banque à capitaux koweitiens, a été inaugurée le lundi 23 février 2009, par le chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et le prince Cheikh Sabah Al-Jaber Moubarak Al-Sabah de Koweït. Les deux vice-présidents de l’Union, le président de l’île autonome d’Anjouan, le grand mufti, et les représentants de la société Comoro Gulf Holding ont pris part à l’événement.

Dans une brève allocution, Bachar Kiwan, directeur général de la société Cgh, principale actionnaire de la banque, a exprimé le souhait de voir la Bfc ‘‘être la fenêtre pour les Comores pour les investisseurs des pays du Golf’’. Il a rappelé que c’est depuis 1987 que son groupe a émis le souhait d’investir aux Comores. Pour sa part, le président Sambi, qui a prononcé son allocution en langue arabe a déploré le fait ‘‘qu’on se proclame arabe, alors qu’on ne se donne pas les moyens d’élever cette langue à la place qui lui revient’’. Dans la foulée il a lancé : ‘‘l’avenir de notre pays appartient au monde arabe’’.
L’ouverture de cette banque est la concrétisation d’un accord cadre signé à Moroni le 25 avril 2006 entre le Groupe privé de Cheikh Sabah Al-Jaber Moubarak Al-Sabah & Associés et l’Union des Comores, représentée par le ministre d’Etat chargé de l’Economie et du Commerce extérieur, de l’époque.

Lire le blog officiel de M. Bachar Kiwan http://www.bacharkiwan.com

Cet investissement fait partie d’une palette de projets comprenant l’ouverture d’une Banque commerciale, la construction d’un village touristique, la création d’une compagnie aérienne, la construction d’un port en eau profonde et d’une zone franche industrielle et commerciale, et l’installation d’organes de communication proposée par le prince koweitien, Cheikh Sabah Al-Jaber Moubarak Al-Sabah, lors d’une visite de aux Comores en novembre 2006.
Cette inauguration vient dans un climat de morosité dans le secteur bancaire mondiale et à un moment où toutes les grandes banques privées fonctionnent à coup de perfusion d’argent public à cause du marasme financier que connaissent les milieux financiers.